Chaque année au mois de juin, le magazine Le Particulier publie un article orienté Bourse ou plus exactement Plan Epargne Actions. En tout ce sont 13 portefeuilles qui sont proposés, 12 sont composés de fonds Maison de grands établissements bancaires, le 13e est lui composé de titres vifs, c’est à dire d’une sélection prometteuse pour l’année à venir. Nous allons donc évaluer ces performances sur un an, de juin 2018 date de l’article, à juin 2019.
Evolution du portefeuille, période juin 2018 - juin 2019
BNP PARIBAS perd 24.1% sur la période. Dommage car le titre était déjà présent dans la sélection 2017 du magazine Le Particulier. Il avait alors perdu 14.4%. Depuis la recommandation, cela fait donc 38.5% de perte cumulée sur 2 ans !
LVMH rentre dans la sélection en remplaçant de PUBLICIS et ne déçoit pas : +12.2%
SAFRAN remplace ILIAD, le titre s’apprécie de +13.5% sur la période.
CAP GEMINI avait gagné 23.2% sur l’année dernière (juin 2017 – juin 2018). Il efface partiellement ce gain avec -13.1% sur la période.
PERNOD RICARD profite de la coupe du monde et arrose les supporters : +10.6% sur la période.
Nouveau venu, RUBIS déçoit : -23% sur la période
VALEO, qui avait déjà cédé 12.2% sur la période antérieure poursuit sa descente aux enfers avec un fulgurant -57.1% sur la période. Depuis le conseil du Particulier, la perte s’élève donc à 69.3% !
ENGIE reste un bon choix, dopé par des tarifs gaziers en expansion et musclé par une politique agressive de recouvrement auprès de ses clients particuliers : +4.1%
Et pour finir, notre référence, le CAC 40 passe de 5465.53 à 5207.63 avec une sévère période de turbulences à la fin de l’automne. La baisse est de -4.7%
Bilan : le portefeuille du magazine Le Particulier perd 8.8%, alors que le CAC 40 perd seulement 4.7%
Mauvaise pioche pour les conseils des « experts » du magazine. Aurélien Ferron, adjoint au rédacteur en chef, manque une nouvelle fois de flair en nous présentant cette triste sélection de La Lettre des Placements, l’hebdomadaire boursier des éditions Le Particulier. Facturée 283€/an, la feuille de choux manque à son devoir et fait moins bien que l’indice phare.